
Le jeudi 16 juin 2016, la Directrice Générale de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT), Kadidia Savadogo a reçu de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), la « licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau de radiodiffusion numérique terrestre » accordée à la SBT. C’était en présence de la Présidente du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Nathalie Somé, du Ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Rémi Fulgence Dandjinou, et de la Ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Aminata Sana.
C’est la salle de réunion de l’ARCEP qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a été essentiellement marquée par le paraphe du Cahier des charges annexé à la licence, puis la remise de la licence à la Directrice Générale de la SBT par la Ministre en charge du Développement Numérique. Avant de parapher le Cahier des charges avec la Directrice Générale de la SBT, le Président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, dans son mot introductif, a noté que cette cérémonie « restera un tournant important dans la marche irréversible du Burkina Faso vers la Télévision Numérique de Terre (TNT)… et l’attribution de la première licence marque le point de départ de la phase opérationnelle de la migration vers la TNT dans notre pays ». Il a félicité la SBT pour l’obtention de la licence d’exploitation et l’a exhortée « à respecter ses engagements contenus dans le cahier des charges », car l’ARCEP sera particulièrement exigeant sur les obligations de la SBT de « non-discrimination envers les éditeurs de services » et sur « l’obligation d’atteindre des niveaux de qualité de service conformes aux standards internationaux et en particulier aux recommandations de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) ».

Après avoir reçu la licence d’exploitation et le cahier des charges, la Directrice Générale de la SBT s’est félicitée de « cet acte qui traduit l’engagement des plus hautes autorités de notre pays d’aller vers le numérique conformément aux obligations internationales notamment, la recommandation de Genève 2006 « GE 06 », de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) qui demande à tous les pays membres de passer de l’analogique au numérique ». Elle a également rappelé qu’ « au niveau national, la loi N° 022-2013/AN portant règlementation de la radiodiffusion sonore et télévisuelle numérique de terre au Burkina Faso du 28 mai 2013 a prévu la création d’un opérateur de diffusion, personne morale sous forme de société de droit burkinabè dont le capital est majoritairement détenu par l’Etat burkinabè, pour le déploiement du premier multiplex.
C’est en application de cette loi que la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) a été créée par décret N°2013-573/PRES/PM/MICA//MC/MDENP//MEF du 09 juillet 2013, avec pour objectif d’assurer l’exploitation du réseau de diffusion numérique de la TNT au Burkina Faso.
La règlementation précise que l’opérateur de diffusion doit être titulaire d’une licence individuelle dans les conditions fixées par la loi n°061-2008/AN du 27 novembre 2008 portant réglementation générale des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso » et « L’obtention de ces documents juridiques permettra à la SBT de respecter la règlementation en vigueur sur les conditions d’exercice de l’activité d’opérateur de diffusion ». Madame Savadogo a exprimé ses remerciements aux premières autorités du pays pour leur accompagnement, et a « rassuré qu’au regard de l’état d’avancement du projet, s’il plaît à Dieu, la TNT sera une réalité en 2016 dans notre pays ».
Laisser un commentaire